que le monde est PETIT!
Melbourne est une ville étendue avec de larges et longues routes.
D'interminables paysages de maisons a l'Americaines ou les fils électriques sont les rois.
On a vite fait de s'embarquer dans un périple urbain.
De longues marches dans se tissu dense en pleine lumière descendante.
On en rencontre du monde en voyage.
Surtout quand on voyage seul.
Peu de contraintes.
On peu voir, sentir, sonder, connaître, suivre ou quitter.
Loin de chez soi, la nouvelle tète est souvent Australienne.
Mais peut être aussi Française et venir de la ville d'à cote.
Souvent Anglais, Américain ou Allemand, les visages deviennent familier.
Découverte de voyageurs, découverte de son voyage.
Un soir on rencontre des joyeux lurons locaux.
Le lendemain on les retrouvent en photo dans une maison a l'autre bout de la ville.
On crée des liens sur internet avec des personnes.
Une d'entre "elle" vous reconnaît dans une rue, au coin d'un café.
Le voyage est fait de coïncidences.
Comme un chat je retombe sur mes marques, sur mes pas, sur des regards.
Voir des gens au "Sud" de la ville et les Connaitre ensuite au "Nord".
Excitation de l'inconnu et de la découverte.
PS : ce message n'a pas la valeur d'un poème, mais me fait penser a un magnifique film que j'ai vu ici. "Yes" de Sally Potter, histoire d'amour passionnée entre deux personnages en quête de sensations et de sentiments forts. Les dialogues sont en vers, les images sont folles. Une entrée vers une artiste qui, on m'a dit, a fait d'autres bijoux.
No comment.